L’IRSST publie une étude sur la caractérisation des particules nanométriques libérées involontairement dans divers milieux de travail | Bergeson & Campbell, CP
L’Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST) a annoncé, le 9 août 2021, la publication d’une étude intitulée Caractérisation des particules nanométriques libérées involontairement dans divers lieux de travail. L’étude caractérise les nanoparticules libérées involontairement (URNP) trouvées dans six lieux de travail – une mine souterraine, un atelier de réparation de camions, un réseau de transport souterrain, une fonderie, un atelier d’usinage et un atelier de moulage de cire – sur la base d’un large éventail d’indicateurs . L’IRSST a évalué les concentrations selon des mesures numériques et massiques, à l’aide d’un ensemble d’instruments à lecture directe. L’IRSST a également effectué des mesures moyennées dans le temps, en fonction du type de contaminant propre à chaque lieu de travail. En parallèle, l’IRSST a effectué des mesures pour la caractérisation microscopique dans les mêmes six lieux de travail. Selon l’IRSST, les travailleurs exposés aux gaz d’échappement de diesel (une mine souterraine, un atelier de réparation de camions et un réseau de transport souterrain) «sont exposés à des particules en suspension dans l’air principalement de taille nanométrique dont la concentration massique est en grande partie dans la fraction submicronique». En présence de fumées de fonderie, l’IRSST précise que « les travailleurs sont exposés à des particules en suspension dans l’air qui sont majoritairement de taille nanométrique et dont la concentration massique se situe principalement dans la fraction submicronique pour le chrome, le cobalt, le cuivre, le fer, le manganèse, le plomb, le vanadium et le zinc. » Les travailleurs de l’atelier d’usinage sont exposés aux fumées et aux particules de poussière provenant de l’usinage, dont la plupart sont de taille nanométrique, mais l’IRSST note que « certains des procédés qu’ils utilisent génèrent des particules micrométriques plus grosses. La contribution des particules plus grosses à la concentration massique est importante dans cet environnement et, de ce fait, la concentration massique se retrouve dans la fraction inhalable, notamment pour le chrome, le cuivre, le fer et le nickel. Les travailleurs de l’atelier de cire sont exposés à des fumées principalement de taille nanométrique et dont la concentration massique est majoritairement dans la fraction submicronique. L’IRSST précise que sa « stratégie d’innovation » lui a permis de caractériser les URNP rejetés dans les différents milieux de travail tant en termes de concentrations numériques que massiques. L’IRSST a utilisé des études de microscopie sur des échantillons de particules de la grille du microscope pris avec un mini échantillonneur de particules® caractériser les particules recueillies en fonction de leur morphologie et de leur composition chimique.
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